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vendredi 20 avril 2007

Les RisQueS Du Métier


Od est un nain.
Il travaille dans ce cirque au nord de la Thaïlande à Pattaya.
Après son numéro d'acrobatie auxquels sont venus assister plus de 1000 personnes, ce sera au tour de Hilda de faire son tour.
En attendant que vienne son heure Hilda l'hippopotame somnole à côté de la scène.
Le nabot
quand à lui rebondit gaiement sur son outil de travail, il prend de l'assurance et decide de tenter en finale une figure epoustouflante. Od dans sa tentative de perfection rate son impulsion et dévie de sa trajectoire.
Pour le plus grand plaisir des spectateurs la synchronisation est parfaite.
Alors qu'Hilda est en train de bailler le nain atterrit dans sa gueule béante sous un tonnerre d''applaudissement. Hilda, dans un réflexe de déglutition avalera Od sur le champ pour un dernier saut mythique.

N.b: Le trampoline à été mis sous scellé pour des analyses plus poussé.

Je conseille l'ecoute de gaspar le nain d'Alexi HK dont voici les paroles

Gaspard le nain ne faisait rien de bien lumineux de la triste vie
que son sort de petit lui avait gentiment offert.
Il se décida donc à consacrer tous ses talents
à l'envie de devenir le plus grand des nains volants…

Et comme même en les contrées les plus civilisées l'on pratique
cet art qui consiste à propulser le nain sans trop d'éthique,
le faire voler si haut qu'en définitive on obtient
la gloire de celui qui fait le mieux voler les nains…

Oyez sans rire ni pleurer braves engeances
l'histoire de Gaspard le nain qui voulait bien qu'on le lance.
Oyez sans rire ni pleurer braves gens
l'histoire de Gaspard le plus grand des nains volants…

Il fit rencontre d'un taulier qui l'enrôla
et fut tôt lié par contrat au lancer de nains abusif
où certains soirs de calvaire on le lançait à plus de dix huit mètres dix.

Harnaché et le casque au crâne,
on aimait bien de lui qu'il plane
que sa dignité bien plus haut.
Dignité pourtant moins précaire
que celle de l'homme dont il s'avère
qu'il aime à faire voltiger le nabot.

Gaspard le nain volait si bien qu'il rejoignit sans trop tarder l'élite.
Sa renommée devint jour après jour, de moins en moins petite.
Les dames se pâmaient, les hommes pariaient dans les coins
la victoire de Gaspard, le plus aérien des nains….

Oyez sans rire ni pleurer braves engeances
l'histoire de Gaspard le nain qui voulait bien qu'on le lance.
Oyez sans rire ni pleurer braves gens
l'histoire de Gaspard le plus grand des nains volants…

Riche à millions le myrmidon dût pourtant un jour se voir enseigner
le précepte de loi qui dit qu'il est interdit de donner
son corps tel un objet et d'en tirer son gagne-pain
et que lancer le nain était outrage à l'être humain.


Et comme en toute fin fatale Gaspard le nain était à l'agonie de ne plus pouvoir voler en public
et prit le parti de partir vers l'au-delà dans un tout dernier saut mythique.

Sans harnais, pas de casque au crâne,
du haut de la corniche, il plane
et s'écrase dans les récifs.
Et l'on entend parfois son âme
entonner le chant de son drame
en la complainte du nain mort en coulisses…

Oyez sans rire, ni pleurer braves engeances
l'histoire de Gaspard le nain qui pour se finir se lance.
Oyez sans rire ni pleurer braves gens
l'histoire de Gaspard, le plus grand des nains volants.



Pour mémoire :

La présence d’un hippopotame dans un cirque constitue donc 4 infractions au minimum:

1/ Détention illégale au regard de l’article L.413-2 du code de l’environnement ­ relatif aux certificats de capacité.

2/ Détention illégale au regard de l’article L.214-1 du code rural ­ relatif aux exigences biologiques des espèces.

3/ Détention illégale au regard de l’article R.213-2 du code rural ­ relatif à la participation effective des animaux au spectacle.

4/ Absence d’autorisation d’ouverture (Article L.413-3 du code l’environnement)


La justice ordonne la confiscation d'un hippopotame

NEVERS (AFP) - Un directeur de cirque a été condamné à un mois de prison avec sursis et 600 euros d'amende pour mauvais traitements envers un hippopotame par le tribunal correctionnel de Nevers qui a également ordonné la confiscation de l'animal, qui finira ses jours en Angleterre.

Arsène Cagniac, directeur du cirque Alain Zavatta, était poursuivi pour quatre infractions relevées lors de son passage à Nevers en septembre 2001, et notamment pour les conditions déplorables dans lesquelles l'hippopotame était transporté. Selon les services vétérinaires, l'animal vivait dans une bassine remplie de 20 litres d'eau à peine, alors que ces mammifères ont besoin d'un minimum de 5.000 litres pour vivre.

A l'audience, mardi, l'inspecteur de la Direction des services vétérinaires a affirmé que M. Cagniac, "réfractaire à toute législation", avait déjà été condamné "plusieurs fois parce qu'il n'avait pas les autorisations nécessaires pour ses animaux".

Le tribunal n'a pas suivi totalement les réquisitions du procureur de la République, qui avait aussi réclamé la confiscation de deux éléphants pour qu'ils soient remis à l'association anglaise Animal Defenders afin de "finir leur vie décemment".


Une condamnation de 1000 Euros et la saisie de cinq lions, un tigre, un hippopotame et cinq serpents aux dépens du cirque Luigi Zavatta ordonné par le tribunal d'Annecy En janvier 2006.

Le cirque A Zavatta après avoir été condamné a 600 euros d'amende et la Saisie de son éléphante Kenya, s'est refusé à laisser partir l'animal. Les forces de police étant en minorité face aux occupants du cirque sont repartis bredouille.
Suffisamment accompagné pour appliquer la loi, la police ce sont de nouveau rendu dans le cirque A Zavatta qui avait fait disparaître l'éléphante.
A l'heure actuelle l'éléphante Kenya serait en Espagne.

Si vous rencontrez un camion rouge au nom de Zavatta, et sur lequel, il est écrit "Transport d'éléphants", merci de nous contacter dans les plus brefs délais au
06 14 82 21 84.

Détention illégale des hippopotames dans les cirques :

L’article 10 de l’arrêté du 21 août 1978 stipule que « les installations destinées au logement des animaux devront être adaptées aux exigences biologiques, aux aptitudes et aux mœurs de chaque espèce… » ce qui, comme nous l’avons vu ci-dessus, rend la détention des hippopotames dans les cirques en infraction avec la loi.

Mais l’article 16 précise que « les établissements mobiles sont soumis aux dispositions du présent arrêté sous réserve des adaptations rendues nécessaires du fait du caractère mobile de leurs installations ».

Cet aménagement conduirait-il à une acceptation implicite de la part du législateur de détenir dans un cirque un animal dans des conditions qui sont contraires à ses besoins biologiques ? Non.

D’une part L’article L.214-1 du code rural exige que « Tout animal étant un être sensible soit placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».

Et d’autre part, le certificat de capacité « décision administrative reconnaissant la compétence propre d’une personne à assurer la responsabilité et l’entretien des animaux d’espèces non domestiquesn’est pas attribué pour des hippopotames dans des établissements itinérants.


«Les avis rendus récemment par la Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive se sont révélés être, de manière constante, défavorables » pour trois raisons principales :

  • Les conditions de détention et de présentation des hippopotames ne permettent pas d’assurer le respect des exigences physiologiques de ces animaux.

  • Les conditions ne garantissent pas de manière satisfaisante la protection du public et du personnel chargé de leur entretien.

  • Les hippopotames ne présentent aucune aptitude particulière au dressage en vue de l’exécution d’un numéro.

    Selon le Ministère de l’environnement « la seule parade des animaux dans un véhicule dans les rues d’une ville ne constitue pas un spectacle de cirque ».

Conformément à l’article R.213-2 du code rural, l’autorisation d’ouverture ne peut être accordée que pour des animaux participant effectivement à un spectacle.


mardi 17 avril 2007

GoOdbYe KittY !




L'investissement fut de plus de 10 millions de Livres, elle a nécessité 5 ans d'études au sein de la CIA et a eu recours a Kitty, Kitty le chat.

Après avoir éliminé le chien et le perroquet, les experts de la CIA ont jeté leur dévolu sur le Chat. Cet animal qui vit depuis des décennies avec nous, sera leur centre d'expérimentation pour élaboré un moyen de percer les secrets du Kremlin.
En effet le but de l'opération était de surprendre des conversations secrètes en plaçant l'animal sur des rebords de fenêtres, des bancs de jardins publics ou à l'intérieur de poubelles (pas bouger le chat!).

Acoustic Kitty comme il fut baptisé, n'eu pas d'autre choix un beau matin que de se faire ouvrir l'estomac afin de se faire placer un émetteur au bout de la queue, celui ci servant d'antenne. Pour éviter que Kitty ne change de conversation en sautant d'un banc à l'autre, le centre nerveux donnant l'ordre d'appétence fut brûler. Acoustic Cat n'avait plus faim et ne serai donc plus dérangé par les stimuli.

"Ils l'ont éventré et ils lui ont placé des piles et un émetteur à l'intérieur. La queue servait d'antenne. C'était une véritable horreur. Ils l'ont testé et re-testé. Ils ont même rajouté un fil de peur que la faim ne lui fasse abandonner sa mission", se souvient avec indignation un ancien agent de la CIA, Victor Marchetti.

Nous sommes en 1966 quand Acoustic Kitty le chat bionique fut laché pour la première fois dans un jardin public, ils ont ouverts les portes de la camionnette et ont libéré le chat espion, le taxi qui passait à ce même moment sur la route écrasa Acoustic kitty qui ne l'avait pas entendu venir.

La Mission fut arrêté après cet échec qui fut pourtant hautement gratifié comme on peut le lire dans les documents déclassés de la Direction pour la science et la technologie :
"Le travail accompli pendant des années sur ce projet reflète le mérite de l'équipe qui l'a dirigé. [...] Son énergie et son inventivité sont un exemple pour tous les pionniers de la science."


Quand la nature reprend ses droits aussi élégamment j'aime à croire qu'il y'a une certaine justice.